Parce qu’aujourd’hui le problème de l’inclusion à l’école est au cœur de
nombreux débats et parce qu’il met en péril familles et enfants mais aussi, les
institutions et les professionnels qui les accompagne. C’est pour moi une
évidence de recueillir le propos de familles qui rencontrent des difficultés
sur le parcours de leur enfant. Leur parole doit aussi être prise en compte
pour faire avancer la France déjà tellement en retard dans ce domaine.
Je suis Maman d’un petit garçon Maxence 8 ans
(le 15 décembre) en classe de CE2 dans un établissement du 15e arrondissement
de Paris.
Maxence n’a pas toujours fréquenté cet
établissement parisien, au tout début de sa scolarité nous étions en province.
Il a fait ces deux premières années
de maternelle à Grenoble. Il a commencé l’école a deux ans et demi dans un
établissement privé.
Il a toujours été très dissipé, parce que
curieux de nature et ne voulant rien manquer.
Dès la première année, on nous a alerté
sur son manque de concentration. Je me souviens même avec aigreur : la
réflexion de sa première maîtresse qui m’a dit textuellement : « il lui manque un quart d’heure de cuisson
».
Pendant tout son petit parcours scolaire et
encore maintenant, nous avons eu de nombreux rendez-vous avec les
différents enseignants, avec des mots sur le cahier de liaison, rendez-vous
avec la psychologue scolaire, mise en place d’un PPRE… *Projet Personnalisé
de Réussite Educative
Nous savons que notre fils est très «
foufou » et qu’il a des difficultés à se concentrer surtout quand il est
intéressé par autre chose, ou quand son esprit divague... il est pareil à la
maison !
A Grenoble, Maxence était suivi par un
psychomotricien, nous avons également consulter un ORL, des
psychologues...
En arrivant à Paris, nous avons vu
d’autres psychologues, psychomotriciens privés, il a obtenu ensuite une place
au CMPP MGEN où il a rencontré un pédopsychiatre dans un premier temps et
maintenant il est suivi par une psychomotricienne, tous les lundis.
Chaque année, nous avons constaté que les
enseignants se préoccupaient de Maxence pour le faire plus ou moins bien
progresser.
Nous souhaiterions que l’école change, il
y a trop de « normalisations », et tous les enfants ne peuvent pas rentrer dans
les mêmes cases.
L’école est investie à son niveau.
Peu de moyens sont mis en place pour les
enfants différents ou qui n’évoluent pas aux mêmes rythmes que les autres.
C’est encore une bienveillance de l’autre
temps, il faudrait que ce soit l’apprentissage qui soit adapté à tous les
enfants, ce n’est pas aux enfants de s’adapter !!
Il serait souhaitable également que les
classes soit mieux réparties, avec moins d’effectifs et que les enseignants
soient mieux formés car ils sont vite dépassés, même s’ils font de leur mieux.
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