1/ Pourriez-vous nous parler de vous en quelques
lignes ? Puis de votre si beau projet ?
Je m’appelle Elodie, je suis ingénieure. J’ai 36 ans et je
suis l’heureuse tata de 4 enfants (déjà grands !). Avec mes deux associés
(Thierry le pharmacien et Alexandra la business-woman) j’ai créé la société
Ludocare, pour aider les enfants qui ont une maladie chronique et qui doivent
prendre des médicaments tous les jours.
Joe et Léo sont deux petits robots.
Maman ou papa configure le robot en scannant les boites de
médicaments directement avec leur téléphone, grâce à l’application LUDOCARE. Le
parent renseigne les horaires des prises de traitements.
A l’heure dite, le robot n’oublie jamais ! Il
réexplique à l’enfant comment prendre correctement ses médicaments. Si l’enfant
est assidu, le robot le félicite ! Et parfois… il lui donne une
récompense ! Blagues, énigmes, dessins-animés, contes, chansons, jeux… les
traitements sont enfin plus ludiques.
2/ Comment et pourquoi en êtes-vous venue à cette idée
de création ?
En 2016 j’étais salariée, j’avais un bon emploi et un bon
salaire. Mais quand j’ai rencontré mon futur associé Thierry tout a basculé !
Il travaillait à l’époque à l’hôpital (il est pharmacien biologiste). Il
constatait tous les jours que les maladies chroniques faisaient des ravages. Il
constatait aussi que les médicaments pouvaient être efficaces… quand ils
étaient pris ! Mais 50% des traitements prescrits ne sont pas pris correctement
(chiffres officiels !) Pourquoi ?
J’avais une partie de la réponse, car ma sœur a un fils qui
devait prendre à l’époque beaucoup de médicaments. J’avais vu à quel point
c’est compliqué de faire accepter les traitements à son enfant. J’avais vu la «
guerre » quotidienne, les conflits, les chantages… j’avais vu la culpabilité de
ma sœur quand elle laissait tomber parfois…
Nous avons commencé à interviewer beaucoup de parents…
beaucoup de mamans surtout voulaient témoigner. Elles se sentaient seules dans
leurs combats quotidiens. Elles avaient besoin d’aide. Une aide joyeuse et qui
ne juge pas. Une aide qui redonne la pêche et qui soutienne toute la famille,
sur le long terme.
Alors en Décembre j’ai tout quitté ! Je me suis lancée à
100% dans l’aventure.
3/ A qui et à quels types de structures s’adressent
ces robots tout mignons ?
Nous voulons aider les familles en priorité. Mais nous
soutenons aussi des établissements de soins. Nous avons par exemple équipé les
Grands Thermes de la Bourboule, qui accueille des enfants asthmatiques en cure.
Nous sommes aussi partenaire de CRCM, comme celui de Necker, Mignot, Lyon,
Grenoble, Lille…
4/ Comment peut-on se procurer ces amis
indispensables ? En quoi font-ils le bonheur d’enfants et parents ?
Joe et Léo sont Made In France ! Ils sont aussi
solidaires, puisque qu’ils sont assemblés dans un atelier qui lutte pour la
réinsertion.
Ces petits robots pleins d’astuces sont aussi marqués CE.
Nous avons placé la qualité avant tout !
Ces robots ne sont pas que mignons, ils sont avant tout
intelligents : ils connaissent plus de 20000 médicaments, ils se mettent à
jour tous seuls, et ils évoluent avec l’enfant en adaptant les récompenses à
son âge et à ses goûts.
Pour que ces adorables soient abordables pour toutes les
familles, nous avons fait le choix de l’abonnement, sans AUCUN coût à
l’acquisition. De plus, le premier mois est satisfait ou remboursé.
Rendez-vous sur nos sites internet : leo.ludocare.com
et joe.ludocare.com
5/ Comment peut-on soutenir votre projet ?
Si vous avez un enfant qui doit prendre des traitements tous
les jours et que cela vous pèse, n’hésitez plus : abonnez-vous ! Si
non : parlez de nous autour de vous, venez liker nos pages Facebook (@monamileo
et @monamijoe) et envoyez-nous votre soutien.
Vous pouvez aussi nous contacter
pour parrainer des enfants (personnellement ou avec votre société). Les fonds
collectés sont reversés à nos associations partenaires (Vaincre la
mucoviscidose et Asthme&Allergies) pour équiper des familles en petits
robots compagnons.
6/ Avez-vous d’autres beaux projets en cours ?
Notre rêve : aider tous les enfants de France !
Et demain : tous les enfants du monde, et pourquoi pas
les adultes ?
Propos recueillis par Manuela SEGUINOT